L’année 2017 se termine plutôt en force pour les jeunes entrepreneurs agricoles. Comme vous le savez j’ai toujours eu un grand respect pour les entrepreneurs agricoles. A Dakar, du 18 au 19 décembre 2017, j’ai eu l’opportunité de rencontrer une vingtaine d’agripreneurs venus de neuf (9) pays d’Afrique que sont le Bénin, la Cote d’Ivoire, le Cameroun, le Mali, le Nigeria, le Niger, Burkina Faso, Togo, Gabon.
Dans la capitale sénégalaise, ces entrepreneurs du domaine agricole assistaient à un atelier sur « les TIC dans l’agribusiness », dans le cadre du Nurturing Enterprising Youth in Agricultural Technologie (NEYAT), un projet du Conseil Ouest et Centre Africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).
« We like you to be champions of change » a déclaré le Dr Ernest Asiedu, directeur de la recherche et de l’innovation du CORAF, aux participants de la formation.
Plus qu’une formation la rencontre de Dakar est un appel (un de plus) lancé à la jeunesse africaine. Un appel auquel les participants sont sensibles à en croire leur propos : « La formation n’était pas de l’abstrait mais du concret. J’ai beaucoup appris » m’a avoué Imarath une participante béninoise. Tabi un entrepreneur camerounais a quant à lui confié que cette formation est l’une des meilleures qu’il ait suivie.
L’Agriculture Africaine a un grand potentiel, pourtant les pays africains ne s’auto-suffisent toujours pas, pourtant les jeunes africains souffrent du chômage. Il parait donc clair que ce potentiel agricole n’est pas suffisamment exploité, optimisé.
D’ailleurs, Je ne vous cache pas que je remets en cause sérieusement ces derniers temps ma manière de me rendre utile à cette communauté. Communauté à laquelle j’ai du mal à me séparer. En effet si je suis aujourd’hui dans le domaine agricole c’est avant tout par vision – me spécialiser dans un domaine précis en tant que journaliste – mais aussi par passion (le cœur a ses raisons que la raison ignore, dit-on).
Quand la grève du personnel de l’aéroport devient un avantage pour le NEYAT
Comme l’adage le dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Alors qu’il devrait être en philippines, nous avons eu la chance d’avoir la présence (ne serait-ce que pour quelques minutes) du Dr Abdou Tenkouano, le Directeur Exécutif du CORAF qui a réitéré l’importance de ce projet pour le CORAF mais encore plus pour l’Afrique.
Ce que je retiens
A Dakar, j’ai appris qu’il y a « spécialisation dans spécialisation ». L’agriculture est un domaine vaste. Par conséquent, je dois savoir à quel niveau porter mon intervention pour optimiser mes actions. De toute évidence les TIC constituent mon domaine de prédilection. Justement il serait bien que les entrepreneurs agricoles profitent des opportunités qu’offrent les TIC autant pour leur visibilité que pour des technologies pratiques. Les technologies développées par marché des innovations et des technologies agricoles (MITA) ont été présentés aux entrepreneurs. Il s’agit d’une ressource de technologies dont ils peuvent s’inspirer.
¨Pour finir je tiens à dire un sincère merci au CORAF cette nouvelle famille à laquelle j’appartiens désormais. Ce fut des moments remarquables pour moi. En bonus, lisez ici cinq conseils pour diriger une start-up dans l’agro technologie. En Double Bonus la galerie pour vous faire vivre la formation en images.
PS: Le Bénin était représenté par 3 braves femmes dont moi même et Marlène que vous avez découvert sur ce blog.
2 comments
J ai vraiment apprécié ton article. Très simple mais captivant.
Courage et bon vent
Merci bien Magloire. n’hésite pas à partager!