Ni mon silence, ni le temps passé n’ont pu faire disparaître cette passion que j’ai pour les jeunes et l’agriculture. Je reviendrai plus en détails dans un article sur les raisons de mon silence qui a duré quelques mois. En attendant, découvrons Chérif Dine AKEDJOU, un agro-business man que j’ai rencontré et avec qui nous allons entamer l’année 2016.
Au début de notre rencontre dans les locaux de son entreprise, je lui ai demandé s’il menait une autre activité en dehors de Fan Coco. Serein, il répond : « rien d’autre, je concentre toute mon énergie sur les activités de cette entreprise ». Fan Coco a, récemment, été nominée comme ‘‘jeune entreprise prometteuse’’, une importante consécration pour une entreprise que Chérif a monté « seul dans sa chambre ».
Chérif a monté Fan Coco en 2012. Elle produit et commercialise de jus de coco et d’ananas. Elle offre aussi depuis peu des formations dans le domaine de la transformation des fruits et de l’agro-business.
Du coco pour inspirer
La raison de création de Fan Coco est si évidente. Le jus de coco, presque tout le monde le consomme à Cotonou voire au Bénin. Au delà de la demande, la création de Fan coco résous un problème de santé publique. Le coco s’achète habituellement aux abords des voies surtout au sud du Bénin.
« La demande existe mais il faut servir ce jus dans de bonnes conditions. Puisque les conditions de vente ne sont pas hygiéniques et les consommateurs sont ainsi exposés à beaucoup de maladies», relève Chérif ; ajoutant qu’ « il faut changer le contenant et qu’il n’a pas trouvé mieux que les bouteilles.» Ce jus nous offre donc de meilleures conditions de consommation mais aussi d’accessibilité car il peut être bu à volonté n’ importe où.
Au delà du Bénin…!
L’entreprise a compte un personnel composé de sept (7) personnes dont Chérif. L’agripreneur voit grand son initiative car Fan Coco traverse déjà les frontières du Bénin qu’il aimerait couvrir entièrement. Des jus de coco seront d’ici peu disponibles au Burkina Faso et dans d’autres pays africains plus tard.
Le promoteur de Fan coco rencontre des obstacles dans son activité. Il s’agit surtout du manque d’organisation du marché de la matière première qui est le coco. Selon lui, « La matière première existe mais il faut un encadrement » car beaucoup de cocotiers sont abattus chaque jour.
Pour finir, l’entrepreneur souhaite « que la promotion de l’emploi des jeunes soit assurée. Et qui dit emploi des jeunes, dit création d’entreprises (agricoles surtout). Entreprise qu’il faut consolider aussi.»
Merci de me lire. N’hésitez surtout pas à partager et à me dire ce que vous en pensez ! C’est pour vous que j’écris.
Cliquez ici pour lire un article de Ulrich AHOTONDJI qui parle de coco.
Awanabi IDRISSOU