Penser B’EST, c’est penser changement !

« Les  entrepreneurs B’EST  (Bénin  Entreprendre solidaire avec son territoire ), acteurs de changement dans leurs communautés » c’est le thème sur lequel onze (11) journalistes ont réalisé des productions dans le cadre du concours Entreprendre pour le changement. Une initiative de l’entreprise coopérative SENS-BENIN qui entend susciter des réflexions sur les actions et dynamiques de changement en milieu rural.

Le programme B’EST pour une nouvelle génération d’entrepreneurs

SENS-BENIN s’est donné comme but d’accompagner les entrepreneurs locaux à travers son programme B’EST.  Plus concrètement, la démarche B’EST propose du coaching d’entreprises, des formations au métier d’entrepreneur, le développement de pôles d’entreprises rurales durables, le financement d’amorçage…  C’est une démarche qui est née du souci d’avoir des entreprises solidaires implantées dans leurs communautés locales et rurales. La démarche B’EST a donc vu le jour avec le premier partenaire de SENS-BENIN qui est l’association des maires des Collines rassemblés dans le groupement intercommunales des Collines (GIC). Ainsi SENS-BENN s’assure dans cette dynamique, de ce que les entreprises créent de l’emploie, sécurisent les revenus des producteurs, ont une approche bienveillante vis –à vis de l’environnement, et bien d’autres perspectives toutes contenues dans une charte. Huit (8) principes forment la charte B’EST.

Les principes de la charte B’EST

•  » Être économiquement viable « .
•  » Créer des relations stables avec ses fournisseurs, employés et clients « .
•  » Inclure des personnes vulnérables et volontaires « .
• “Respecter et promouvoir la santé et la sécurité de ses collaborateurs et de ses clients”
• “Consolider le réseau B’EST ».
•  » Valoriser les ressources (naturelles et humaines) du territoire « 
• “Respecter voire améliorer l’environnement.”
• “Être reconnue et soutenue par les autorités locales pour sa contribution au développement du territoire”.

Charte B’EST

L’entrepreneur B’EST est donc cet entrepreneur qui avec l’accompagnement de SENS-BENIN arrive à respecter les principes de la charte. Il bénéficie également de diverses opportunités résultantes des actions de SENS-BENIN.

« Nous continuons à travailler avec les communauté locales, notamment la communauté des communes du Zou qui a un rôle de facilitateur pour créer un environnement d’affaire favorable. Le rôle de la collectivité locale c’est d’arriver à créer un environnement favorable, il y a les opportunités qui sont offertes à travers ce partenariat.

Kèmi Fakambi 

Un changement communautaire palpable

Une grande partie des entrepreneurs accompagnés par SENS-Bénin est dans les milieux ruraux. Et ce n’est pas un hasard. SENS-BENIN a pour finalité de permettre aux acteurs ruraux de rester connectés aux milieux urbains. “Notre vocation et d’arriver à créer, cette connexion entre des acteurs économique ruraux et des acteurs économique urbain, c’est arriver à promouvoir les produits locaux sur les marchées urbains, et pourquoi pas à l’export” explique. Kèmi FAKAMBI. L’accompagnent qu’offre Solidarités Entreprises Nord Sud est donc d’une dimension “360” avec des résultats sur le quotidien des récipiendaires. Une démarche bien fructueuse selon les témoignages des entrepreneurs.   De cinq (5) kg de soja en 2017, dame Eugénie Zinzindohoué productrice de fromage basée de soja à Bohicon est passé à 50 kg de soja transformé par jour aujourd’hui.

Dame Juliette AYEKO, transformatrice de soja à Dassa-Zoumè depuis l’âge de 9 ans reconnais les prouesses de l’accompagnement de SENS-Bénin.  Depuis une formation qu’elle a reçu de l’entreprise coopérative, son chiffre d’affaire a grimpé. C’est l’activité qui lui permet d’ailleurs de nourrir et instruire ses cinq (5) enfants. À l’image de ces entrepreneurs, ils sont au total 84 a bénéficier de l’accompagnement de SENS-Bénin. Les actions de SENS-BENIN impulsent un changement dans les communautés que Elisée DICHARE félicite. Ce passionné de Economie Sociale et Solidaire estime que “ Elle doit être portée à échelle avec forcément des améliorations à apporter au regard des feedbacks reçus sur le terrain depuis toutes ces années de mise en œuvre.”