Professionnellement parlant
Que mon initiative agricole compte tenu de ma formation de journaliste ne vous étonne point ! Non. Un bon journaliste doit être éclectique. Un journaliste doit s’intéresser à tout. Au delà de cette « culture générale », j’ai voulu me spécialiser dans un domaine précis. D’où le choix de la seconde passion que je me suis découverte: l’agriculture au sens large du terme.
Nos réalités africaines m’inquiètent. Très peu de personnes s’en rendent compte mais nous avons, chacun, la capacité de changer nos vies par un simple geste. Quand il s’agit de développement, rien n’est à négliger. Positiver et aller de l’avant. L’agriculture est un domaine impérissable car elle maintient la vie en nous. L’homme dépendra toujours de l’agriculture.
De l’engagement agricole
Mettre l’accent sur la jeunesse c’est d’abord inviter les ainés à nous guider. Si je parle de jeunesse cela ne veut pas dire que je marginalise les générations antérieures. Au contraire, je les respecte et les considère. Sans les générations antérieures celle d’aujourd’hui n’existerait point. N’est-ce pas au bout de l’ancienne corde qu’il faut tisser la nouvelle?
Ensuite attirer l’attention des jeunes qui sont responsables de leur avenir, de notre avenir à tous. Aujourd’hui un troisième aspect renforce le besoin d’investir dans l’agriculture : il s’agit du seul secteur en Afrique qui peut absorber, au moins une partie, des millions de jeunes qui affluent tous les ans sur le marché de travail.
En effet, bon nombre d’entre nous (jeunes) n’ont pas d’emploi fixe ou sont carrément en situation de chômage. Le chômage est un problème influencé par plusieurs paramètres bien trop vastes pour que je les aborde ici. Ce que je veux ressortir est qu’il y a aussi un désistement de la part des jeunes. On ne réussit pas sa vie qu’en étant assis dans un bureau. Ceux qui continuent à voir les choses de cette manière, voient de la mauvaise manière. Il est donc plus que nécessaire de voir les choses autrement ou, du moins, plus largement. L’agriculture est, et demeurera – j’en suis persuadée – un domaine porteur. Comprenons que nous constituons une forte population ; et par conséquent, nous devons (tout autant ou bien plus que nos ainés), être responsables de ce qui adviendra de l’humanité.
Au cours des quelques formations en entrepreneuriat que j’ai pu suivre, J’ai pu comprendre que lorsqu’on a un projet pertinent en vue, il faut se lancer. Inutile d’attendre un financement qui ne viendra peut-être jamais ! Il faut partir d’un niveau aussi minime soit-il pour progresser.
Notre environnement devient de jour en jour favorable à cette conception: instruction, formation (avec plusieurs écoles de formation en agronomie), modernisation timide mais progressive de l’agriculture, et même les TIC. Quelque soit nos actions dans le domaine agricole, soyons sûrs que nous participons ainsi au développement. Alors n’hésitons plus!!!
Awanabi Idrissou