awanabii
Avant de vous amener dans le jardin de Marlène, je tiens à exprimer toute ma gratitude à tout ceux qui depuis bientôt deux ans font vivre ce blog. Aujourd’hui c’est la journée internationale du blog. J’espère que notre collaboration verra des jours bien meilleurs à travers les jeunes et l’agriculture ! Bonne fête!!!
Marlène et son jardin
Cela dit, Revenons à ce qui nous réunit, notre entrepreneure agricole. Elle est jeune, belle et pleine d’expérience. Elle c’est Grace-Marlène GNINTOUNGBE, diplômée d’une licence en diplomatie et relation internationale et d’un master en environnement. Après quelques années de vie associative et de vie en tant qu’employée, elle décide de créer sa propre entreprise. Depuis deux ans, elle a mis en place une exploitation agricole, du maraîchage purement biologique. Biologique car pour elle la protection de l’environnement est une priorité. Le jardin de Marlène se situe à Glo Djigbé dans le département de l’Atlantique.
L’entrepreneuriat agricole, un puissant moyen au service des jeunes
A travers son jardin Marlène partage sa passion pour l’agriculture, le sain, le naturel et surtout pour m’environnement. Elle s’est donc donnée plus de chance sur le marché de l’emploi et a donné aussi plus de chance à d’autres jeunes en créant de l’emploi. Pour faire simple, je ne vais pas trop parlé, je vous laisse mieux découvrir à travers la vidéo ci-dessous.
Pour le meilleur de l’agriculture au Bénin!
Femme forte, entrepreneur convaincue et convaincante, elle est la seconde agro-business woman après Ruth N. dont je vous parle sur ce blog. Promotrice de l’entreprise de production de jus NURI, avec elle nous découvrons les bienfaits de l’entrepreneuriat agricole. Titilayo FAFOUMI, c’est bien d’elle qu’il s’agit dans ce billet.
Depuis 2012, elle s’est lancé dans l’auto-emploi à travers les jus NURI. NURI est une entreprise spécialisée dans la production de jus de fruits : Tamarin, gingembre, anana, baobab. « Notre objectif est de pouvoir vivre pleinement de cette activité. » m’a-t-elle dit au début de notre entretien.
Jus NURI, né d’un challenge!
C’est d’après Titilayo, suite à un « petit » événement que l’idée lui est venue d’entreprendre. Elle raconte : « j’étais allée manger un soir avec des amis et plusieurs ont commandé des produits SOBEBRA et seulement deux (2) parmi nous ont demander des jus de fruit. Les jus servis sont contenus dans des bouteilles vertes. Et dès qu’on a ouvert ces jus, c’était carrément comme du champagne. La gérante était toute confuse face au produit avarié. Elle a présenté ses excuses et s’est plain de son livreur de jus. » La réaction de Titilayo suite aux plaintes de la gérante était :
« ah bon, c’est récurrent chez vous ! Donc si je vous livre des jus vous les achèterez ? ». Question à laquelle la gérante a répondu oui.
Moi je qualifierais cet événement de « grand ». Car grâce à lui et bien que n’ayant pas encore d’expérience en la matière, elle osa. « Je ne l’avais jamais fait avant mais j’ai saisi l’opportunité et je devais aller jusqu’au bout » me confie-t-elle. Alors, avec l’aide de certains camarades elle se prépare (techniquement surtout) pour sa première production qui a coûté 6000 FCFA: du jus d’ananas. Suite à la satisfaction de la gérante de la buvette, elle décida d’en faire un business à part entière. Et oui! De rien, elle a créé une entreprise, la sienne.
Nuri grandit…
Les débuts de l’entreprise n’étaient pas vraiment aisés. Notre entrepreneur fit d’abord face la réticence de ses parents. Elle qui était salariée dans une agence de communication, d’où elle a démissionné. Elle qui est diplômée avec une licence en management des entreprises et un master en gestion des projets, produire et vendre des jus de fruits est de loin ce que ses parents souhaitaient pour elle. Mais avec sa persévérance et sa conviction, l’idée a finalement conquis ses parents ont . En dehors cet aspect, les difficultés de finances et de personnels compétents ne sont plus à rappeler.
Et pourtant aujourd’hui l’entreprise NURI produit environs 1500 bouteilles de jus par semaine. Les cotonois connaissent pourtant de plus en plus ces jus. . Titilayo aimerait d’ailleurs distribuer ses jus dans d’autres villes voire au Nigéria. Vous avez des idées pour elle ?
« Les jus Nuri », le sociale au coeur de l’entreprise
Toute personne qui apprend avec quel personnel l’entreprise produit le jus se posera cette question. ce qui va suivre est d’ailleurs un des aspects qui ont le plus retenu mon attention. Dans les environs de l’entreprise, des jeunes sans emploi airent. Alors c’est avec eux que NURI travaille de façon ponctuelle. L’un d’entre eux est depuis quelques mois un employé permanent de NURI. N’est-ce pas beau ? Et oui Nuri crée déjà des emplois.
Toutes ces actions et initiatives de notre entrepreneure ne sont pas anodines. Elle a une vie associative très animée aussi et a été sélectionnée avec une dizaine d’autres jeunes béninois pour le programme YALI (Young Africans Leaders Initiative).
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PS: N’hésitez pas, Régalez-vous!
Vous avez été nombreux à apprécier et participer à la première et seconde édition de ce grand événement: Agri-Finance.
La 3 ème édition de Agrifinance s’est déroulée les 11, 12 et 13 Mai 2016. Encore une fois, des jeunes sont venus découvrir le monde de l’agriculture et des finances. Durant ces trois jours plusieurs conférences se sont tenues. Les exploitants agricoles ont ainsi mieux perçu les tenants et aboutissants pour avoir un financement et faire grandir leurs entreprises.
Au delà des conférences, Agri-finances c’est surtout une foire a travers laquelle les participants ont connu les principaux acteurs du monde agricole ainsi que leurs produits et services. Ci-dessous quelques images de l’événement. Rendez-vous en 2017 pour ceux qui ont raté cette année!
Le chômage et le sous-emploi des jeunes et leur engagement dans les mouvements terroristes ont poussé certains acteurs à s’intéresser depuis quelques années à la question de « Jeunes ruraux ». Cette même question constitue une réflexion permanente pour les organisations paysannes qui s’interrogent sur la « relève de l’activité » pour faute de main d’œuvre non disponible. Les […]
via La problématique des jeunes ruraux en Afrique: Quoi retenir ? — Agrifam
[#Appel à résumés]
« Solutions simples aux problèmes limitant les conditions de vie des paysans béninois » par RurAg Services.
Cet appel vise les individus (praticiens ou professionnels), groupes d’individus et organisations spécialisés sur les questions agricoles qui (ont mis) mettent en œuvre ou ont une connaissance approfondie des exemples de solutions simples à succès déployées pour apporter ces réponses efficaces. Les meilleurs résumés recevront une rémunération forfaitaire de $400 USD.
Dernier délai: 12 février 2016.
Postulez ici: http://bit.ly/1PRTAja
Le centre du riz pour l’Afrique a réuni depuis ce 1er février plus de 200 chercheurs et acteurs à divers niveaux de la chaîne rizicole dans le cadre de « la semaine scientifique 2016 ». Il s’agit pour l’organisation de faire le bilan de l’année écoulée et de définir les activités stratégiques de la nouvelle année.
C’est devenu une coutume pour le centre du riz pour l’Afrique d’organiser chaque année la semaine scientifique. Des chercheurs provenant des différents pays membres de l’organisation sont venus d’une part pour faire le bilan des activités menées en 2015. D’autre part, les participants définiront à partir des différents groupes d’action les activités à mener en cette nouvelle année.
« Nous allons faire un plan de travail pour l’année 2016. On va se focaliser sur un certain nombre d’axes. Le premier c’est de réfléchir sur les partenariats en ce qui concerne le financement. Recueillir les idées pour mieux planifier les activités de 2016. Un autre point qui est très important c’est les principes des systèmes d’innovation. Cela va nous permettre de rendre plus active la chaine de valeur. Il s’agit maintenant d’avoir des résultats palpables issus des activités d’AfricaRice » Directeur général du centre, Harold Roy-Macauley.
Cette semaine scientifique permettra donc de trouver des solutions aux différentes difficultés que rencontrent les acteurs du secteur. Les connaissances générées par la recherche doivent se traduire par l’amélioration des conditions de vie des producteurs. Les partenaires ont besoin de voir des résultats concrets. Or selon le Directeur, l’impact de ces recherches n’est pas encore important car il se pose le problème de gestion des connaissances. Il va donc falloir trouver un mécanisme qui permettra de mieux les partager. C’est ainsi que les résultats pourront être palpables. La possibilité de voir les résultats palpables devient une nécessité et une condition pour les bailleurs de fond car la remarque faite est que le financement est en chute.
Aujourd’hui l’investissement de l’Afrique en matière d’importation de riz est estimé à 15 milliard de dollars. Pour les acteurs africains de la production de riz il faut réduire cette balance afin que l’Afrique s’auto-suffise voire exporte le riz.
Après l’agriculture familiale en 2014, les sols en 2015, ce sont les légumineuses qui sont à l’honneur en 2016. C’est donc devenu une coutume aujourd’hui pour l’ONU d’identifier chaque année par un thème spécifique. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) est une fois encore désignée pour faciliter la mise en œuvre de l’Année Internationale des Légumineuses (AIL) 2016 à travers divers activités. Mais c’est quoi les légumineuses ?
Les légumineuses sont des plants que nous consommons presque tous les jours. La FAO renseigne que : « Les légumineuses sont des plantes annuelles dont les cosses produisent entre 1 et 12 graines ou semences de taille, de forme et de couleur variables et qui sont utilisées dans l’alimentation humaine et l’alimentation animale. » Si ce n’est pas encore clair, sachez tout simplement que « légumineuse » nous renvoie à la récolte de graines. Ces graines nous en consommons aussi au Bénin aussi !
Nous pouvons citer le niébé (haricot), le soja, arachide, le voanzou comme graines provenant de plantes légumineuses produites et consommées au Bénin. Ces cultures sont importantes pour notre alimentation. Ces plants constituent une source essentielle de protéines et d’acide aminée.
Pas seulement l’alimentation !
Les légumineuses sont des plantes dont les propriétés fixatrices d’azote peuvent contribuer à accroître la fertilité des sols (relèvement et maintien de la fertilité des sols) et avoir des effets bénéfiques sur l’environnement. Elles participent d’ailleurs à l’atténuation des changements climatiques. Elles contribuent aussi au maintien de la santé de l’homme !
Autre chose à savoir sur les légumineuses, elles permettent de lutter contre l’obésité lorsqu’on les intègre dans un régime alimentaire équilibré. Pas que ça ! la consommation de légumineuses permet aussi de prévenir et de traiter les maladies chroniques telles que le diabète, les pathologies cardiovasculaires et le cancer.
En attendant que je trouve des informations plus récentes, je vous propose ce graphique issue d’un travail de recherche effectué par des organes nationaux béninois appuyés par la FAO.
Source de la figure Fao
Ni mon silence, ni le temps passé n’ont pu faire disparaître cette passion que j’ai pour les jeunes et l’agriculture. Je reviendrai plus en détails dans un article sur les raisons de mon silence qui a duré quelques mois. En attendant, découvrons Chérif Dine AKEDJOU, un agro-business man que j’ai rencontré et avec qui nous allons entamer l’année 2016.
Au début de notre rencontre dans les locaux de son entreprise, je lui ai demandé s’il menait une autre activité en dehors de Fan Coco. Serein, il répond : « rien d’autre, je concentre toute mon énergie sur les activités de cette entreprise ». Fan Coco a, récemment, été nominée comme ‘‘jeune entreprise prometteuse’’, une importante consécration pour une entreprise que Chérif a monté « seul dans sa chambre ».
Chérif a monté Fan Coco en 2012. Elle produit et commercialise de jus de coco et d’ananas. Elle offre aussi depuis peu des formations dans le domaine de la transformation des fruits et de l’agro-business.
Du coco pour inspirer
La raison de création de Fan Coco est si évidente. Le jus de coco, presque tout le monde le consomme à Cotonou voire au Bénin. Au delà de la demande, la création de Fan coco résous un problème de santé publique. Le coco s’achète habituellement aux abords des voies surtout au sud du Bénin.
« La demande existe mais il faut servir ce jus dans de bonnes conditions. Puisque les conditions de vente ne sont pas hygiéniques et les consommateurs sont ainsi exposés à beaucoup de maladies», relève Chérif ; ajoutant qu’ « il faut changer le contenant et qu’il n’a pas trouvé mieux que les bouteilles.» Ce jus nous offre donc de meilleures conditions de consommation mais aussi d’accessibilité car il peut être bu à volonté n’ importe où.
Au delà du Bénin…!
L’entreprise a compte un personnel composé de sept (7) personnes dont Chérif. L’agripreneur voit grand son initiative car Fan Coco traverse déjà les frontières du Bénin qu’il aimerait couvrir entièrement. Des jus de coco seront d’ici peu disponibles au Burkina Faso et dans d’autres pays africains plus tard.
Le promoteur de Fan coco rencontre des obstacles dans son activité. Il s’agit surtout du manque d’organisation du marché de la matière première qui est le coco. Selon lui, « La matière première existe mais il faut un encadrement » car beaucoup de cocotiers sont abattus chaque jour.
Pour finir, l’entrepreneur souhaite « que la promotion de l’emploi des jeunes soit assurée. Et qui dit emploi des jeunes, dit création d’entreprises (agricoles surtout). Entreprise qu’il faut consolider aussi.»
Merci de me lire. N’hésitez surtout pas à partager et à me dire ce que vous en pensez ! C’est pour vous que j’écris.
Cliquez ici pour lire un article de Ulrich AHOTONDJI qui parle de coco.
Awanabi IDRISSOU
Avant toute chose, il faut qu’on s’entende sur un point: ce blog est là pour parler agri-agro et tout ce qui tourne autour. Mais cela ne m’interdit pas de partager avec vous cet évènement auquel j’ai participé et bien d’autres informations que je trouverai intéressantes. Rassurez-vous que la jeunesse y sera toujours impliquée.
Venons-en au fait. Il s’agit de la foire des petites et moyennes entreprises (PMEs) africaines et américaines. Elle s’est déroulée du 29 mai au 01 juin 2015. C’est un événement qui m’a personnellement ravie de part son organisation et ses apports. Et oui il est surtout et encore question d’entreprise donc d’entrepreneuriat. La foire est à sa deuxième édition et a eu lieu au Business Promotion Center (BPC).
La foire des PMEs américaines et africaines est le résultat de la collaboration de l’entreprise Exportunity à travers son fondateur Vital Sounouvou, le programme Young Africans Leaders Initiatives (YALI) et the corporate council on Africa. Ce fut un moment d’échange et de partage entre des entrepreneurs du continent africains et ceux des Etats Unies d’Amérique (USA). Ce fut également une occasion pour les jeunes entrepreneurs ou les aspirants entrepreneurs d’apprendre de ceux qui ont réussi leurs entreprises. Des conversations se sont aussi déroulées en ligne sur le site réservé à l’événement : usafricanshow.com
Voici l’avis de 2 participants
Elisée Akoly
Je pense que US African Show est une bonne initiative qui met en relation les idées et des personnes ressources pour permettre de murir des idées et profiter des expériences sur le plan mondial.
Nazib Touré(entrepreneur, agent de promotion de la médecine naturelle, exposant à la foire)
Pour moi c’est une bonne opportunité pour promouvoir les jeunes entrepreneurs béninois. Elle nous offre l’occasion d’échanger avec d’autres entrepreneurs à travers le monde. Pour ma part, les conférences nous donnent des outils pour mieux gérer nos entreprises afin d’évoluer.
Comme vous l’avez compris à travers la dernière impression, la foire s’est aussi manifestée à travers des vidéos conférences. Des exposants comme Gregory Van Duyse, Vital Sounouvou, Hammet Agemon ont retenu l’attention des participants.
Thomas Teteh (Business consultant), nous fait le résumé d’une conférence de Gregory.
Nous venons d’apprendre de Mr Gregory Van Duyse comment embaucher et virer non employés. Je pense que nous devons appliquer avec rigueur ces conseils. Embauchons les bonnes attitudes. Si un employé n’a pas de bonnes attitudes, nous ne devons pas lui donner une seconde chance. Nous devons aussi éviter d’embaucher les membres de notre famille car les renvoyer n’est pas facile.Prenons soins de nos business, renvoyons les mauvais employés et prospérons car nous sommes en business pour faire de l’argent.
Je fais un clin d’œil à Mr Gregory Van Duyse qui m’a formé aussi ainsi que plus de 2000 jeunes au campus il y a quelques mois ainsi qu’à la coordonnatrice Edna-Stelle Fayomi.
Trêve de mots, les images suivantes font un récapitulatif de la foire