Semaine scientifique d’AfricaRice: 28 pays se concertent pour accroître la production rizicole en Afrique was last modified: février 11th, 2015 by awanabii
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Sécurité alimentaire
La deuxième édition du Salon Agri-Finance 2015 vient de fermer ses portes. Elle s’est déroulée du 28 au 30 janvier 2015 à Cotonou. Au programme , il a eu :
♦ Première journée
- La première conférence sur le capital risque (autre option de financement de l’entrepreneuriat agricole). Des structures qui expérimentent cette option se sont exprimées.
- Le premier panel sur des cas concrets de financement agricoles (crédits agricoles et contrat farming). Ce fut un partage d’expérience sur le financement agricole et la mise en œuvre du contrat farming.
♦ Deuxième journée
- Le second panel sur les conditions pratiques de vente sur le marché nigérian. Les participants ont été imprégnés sur les tenants et aboutissants du marché nigérian, ses exigences et ses conditions.
- Un troisième panel au cours duquel des plans d’affaires ont été présentées. Des appréciations, conseils et orientation ont suivi. Le principal intervenant était Dragon’gorden .
♦ Troisième journée
- Une seconde conférence sur comment convaincre un bailleur de financer les investissements nécessaires au développement d’une entreprise agricole. Ici, les exposants ont appris aux participants comment monter un plan d’affaires en insistant sur les aspects à mettre en exergue. (Produit, marché, promotion, prix)
- Les sponsors ont ensuite précisé leur domaine d’intervention ainsi que les opportunités dédiées aux producteurs.
Chaque participant, les producteurs sont sortis satisfaits de ce salon. « Je suis vraiment satisfait, ce qui m’a le plus émerveillé est le panel sur l’élaboration d’un plan d’affaire. Je me suis rendu compte que je faisais certaines erreurs dans mon plan d’affaire ce qui faisait qu’il n’était jamais accepté », m’a confié un producteur de maïs venu de Parakou. Une femme qui fait la transformation de la tomate a dit avoir beaucoup gagné du Salon Agri-Finance et est prête à revenir à la prochaine édition. La majorité des participants ont tout simplement remercié les organisateurs de cet événement dont Agri-Hub Bénin.
Ce rendez-vous fut pour beaucoup (y-compris moi) un lieu de rencontre et d’échange autour de l’agriculture. Certains en sont sortis avec des connaissances acquises, d’autres avec de nouveaux défis, d’autres encore avec des contacts de personnes pouvant les aider à créer et gérer une entreprise agricole.
Notons que Agri-Hub est un réseau d’acteurs du secteur privé, public, ONG et autres institutions travaillant dans l’agriculture. Il constitue une plate forme qui œuvre pour la promotion de l’entrepreneuriat agricole afin de garantir la sécurité alimentaire.
Voici Agri-Finance 2015 en image
Awanabi idrissou
Les agri-opportunités ratées was last modified: février 3rd, 2015 by awanabii
Après l’agriculture familiale en 2014, c’est au tour des sols de bénéficier d’une particulière attention cette année. La FAO a décrété 2015, année internationale des sols. Cette décision vient à point car il n’y a pas d’agriculture sans sols. Je dirais même qu’il n’y a pas bon rendement sans sols fertiles.
Cet article parle plus en détail des sols au Bénin. Il m’a intéressé, j’espère que vous aussi!
Dégradation et baisse de fertilité des sols au Bénin was last modified: janvier 8th, 2015 by awanabii
Filière Canne-à-sucre au Bénin, quel avenir ?
La canne-à-sucre est une plante herbacée vivace de la famille des graminées. Elle est beaucoup appréciée à cause de son goût sucré. Le sucre est produit à base de canne-à-sucre. La commune de Sèmè-Podji est réputée dans la production et la vente de canne à sucre. D’ailleurs le marché de vente de cette tige sis au grand carrefour de Sèmè-Podji est bien connu de ceux qui fréquentent la voie inter-état Cotonou-Porto-Novo.
Pour mieux être imprégné des réalités d’une production de canne à sucre, j’ai fait la rencontre de Grégoire Dossavou, un producteur de Canne à sucre à Sèmè-Podji :
Pourquoi avez vous choisi cette filière ?
L’agriculture en l’occurrence la production de canne à sucre est une vieille activité chez nous. Je l’ai hérité de mon père qui l’a aussi hérité de son père. Je l’exerce avec fierté car j’aime la terre.
Parlez nous de votre production. Comment est-ce que vous vous organisez ?
Pour cultiver de la canne à sucre, j’achète des fientes pour enrichir la terre. Trois mois après je mets de l’engrais. Ensuite j’engage des manœuvres pour m’aider à redresser les billons pour permettre aux tiges d’être solides. Ces manœuvres travaillent de 7h à 11h et prennent 2000 francs CFA par jours. Il faut neuf mois à la canne-à-sucre avant de la récolter. C’est tout un processus sans lequel réussir la culture de canne-à-sucre serait difficile. Parfois je produis aussi du piment.»
Quelle superficie exploitez-vous ?
Environs un hectare.
A quoi sont destinées vos recettes ?
Je fais cette activité depuis plus de 30 ans. Et c’est elle qui me fait vivre ainsi que ma famille. J’ai construit ma maison aussi grâce à elle. Et tous mes enfants vont à l’école. Certains sont déjà à l’université.
Quel intérêt votre progéniture porte à l’agriculture ?
« J’ai des enfants qui m’aident quand ils sont libres. Mais je ne conseillerais pas à l’un d’eux de suivre mes pas. Je ne conseillerais d’ailleurs personne à faire de l’agriculture.»
Quelles sont vos raisons ?
« De jour en jours il y a moins de terre disponible, de plus c’est un travail trop difficile. »
Les deux dernières questions m’ont permis de constater (ce que vous constater aussi) deux grands freins du développement de l’agriculture au Bénin : la considération de l’agriculture en tant que ‘’métier archaïque’’ et l’indisponibilité des terres. J’ai essayé de lui faire comprendre la place qu’occupe l’agriculture dans notre environnement économique et j’ose croire qu’il a compris.
Cet article devrait être le premier article de terrain publié sur ce blog. Malheureusement il m’a été impossible de rencontrer un jeune qui s’investit dans la production de canne-à-sucre communément appelé « léké ». Peut-être en existe-il mais mes recherches ne m’ont pas permis d’en trouver malgré l’aide d’agent du Centre Agricole Régional pour le Développement Rural (CARDER). J’ai donc décidé de faire parler un ancien du domaine en espérant que cela incite les jeunes à se mettre sur cette lancée. Vu l’avis de l’interviewé sur la question, je doute d’être arrivée à mes fins !
was last modified: décembre 30th, 2014 by awanabii
Tubercule de nom scientifique Dioscoréa, l’igname est un des aliments de base de la population béninoise. Cultivé dans les régions tropicales, ce tubercule existe en plusieurs variétés. Au Bénin l’igname est produite surtout dans le nord et le centre. L’igname se mange frite, cuite, grillée ou sous forme d’autres produits dérivés.
L’igname se fête aussi dans la plupart des zones de production. Nous avons comme exemple, la fête de l’igname à Savalou, le 15 Août; elle se fête à Bassila aussi dans le même mois. La fête de l’igname est commémorée au Bénin en l’honneur des divinités à chaque nouvelle récolte.De nombreux producteurs disent que l’igname est une plante qui demande beaucoup de travail. Ce qui fait d’ailleurs qu’actuellement le taux de production est en régression. Paradoxalement la demande se fait croissante. Une situation à corriger car elle occupe une place importante dans la culture béninoise.
Aussi appelée « Sôkôrô » au Nord du Bénin, l’igname pilée est l’un des mets les plus appréciés des béninois. Mais sa préparation n’est pas la plus aisée. Je nous offre ici l’occasion d’apprendre, tout au moins en théorie. So let’s cook !
Ingrédients :
- Une ou plusieurs tubercule(s) d’igname. (Cela dépend du nombre de personne à table)
- De l’eau
Préparation :
- Laver et éplucher l’igname.
- Couper en morceaux.
- Laver de nouveau et faire bouillir jusqu’à ce que les morceaux soient bien tendres.
- Mettre les morceaux dans un mortier et piler. Ajouter de temps en temps un peu d’eau.
- Quand la pâte d’igname a obtenu la texture élastique désirée, faire des boulettes et servir.
L’igname pilée est souvent accompagnée de la sauce de noix de coco accompagnée de poulet ou de la sauce d’arachide, accompagnée de viande de mouton ou de bœuf. Mais d’autres sauces ne sont pas proscrites.
Avec d’autres articles nous apprendrons à faire toutes ces sauces. En attendant Bon appétit !
NB :
- L’igname pilée se mange chaud !
- Au début, il faut vite piller l’igname pour éviter qu’elle refroidisse. Cela vous évite les petites boules dans la pâte.
- Aussi, il est mieux de mettre les morceaux d’igname cuites un à un au début afin de bien les broyer
Igname, igname pilée surtout was last modified: décembre 24th, 2014 by awanabii
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